Depuis son indépendance accordé en catastrophe et dans la panique ( 1960), Les générations successives de congolais ont appris à vivre dans l’urgence permanente ( article 15 de la chanson de l’orchestre empire bakuba de Pepe kale débrouillez vous pour vivre).
A Kinshasa, à kabinda, à lubao, à Lubumbashi, à Kisangani, à Goma,… l’argent ” s’attrape” question de chance et d’habileté, plutôt qu’il se gagne . Il s’attrape, se mange se digère aussi vite que croupion de dinde et chikwangue. Car la RDC où l’occupation première de jeunes jeu du hasard, et des menuiseries est de fabriquer de cercueil ( plusieurs maisons de funérailles) , on meurt tôt.
La seule chose qui n’est pas urgente en RDC ce sont les salaires, le solde, le traitement, …
Sans être devin, le salaire des Congolais lambda ne change pas alors que la vie quotidienne devient de plus en plus chère, le taux de change ne fait que d’augmenter.
Aucune production dans le pays (en RDC) .
Les congolais consomment ceux qui ne produisent pas, ils produisent ceux qui ne consomment pas, quel contraste !
Chez les politiciens congolais aussi brillants que vénéneux, aussi charmeurs qu’embrouilleur ,on passe naturellement et sans s’en rendre compte du salon à la cuisine, leur habileté à vous servir le langage que vous voulez attendre est redoutable.
Il suffit de voir l’ acronyme de leur parti politique : invariable combinaison dans les désordres des mots ” démocratie”, ” populaire” ” libération” “socialisme” et ” Unité” ne sont rien d’autre que des attrapes mouche destiné à la consommation extérieure.
Ils n’ont ni idéologie, ni programme et certains n’ont jamais ténu de congrès tant Il est vrai que la politique.
Ici n’est rien d’autre qu’une entreprise au service d’intérêt particulier à titre illustratif lors de nominations des mandataires du portefeuille de l’état les chefs de parti politique ont mis leur enfants, cousin beau-frère, nièce au détriment des membres du parti politique.
Seul les congolais savent réellement le pour qui,ils roulent
Pourtant ce qui me surprend toujours dans ce maelstrom , c’est que malgré la rébellion, les sécession ( katangaise, kasaienne ) les invasions et les convoitises étrangère, malgré la corruption des élites, malgré les 400 langues parlées et la myriades de culture la RDC a survécu.
100 millions d’habitants ont en commun la conscience de partager le même passer coloniales, le même présent chaotique, le même destin incertain et surtout le même rêve.
Le rêve de ce que pourrait et devrait être un pays extraordinairement doté en ressources naturelles.
A défaut d’État et de nation les congolais sont cimentés par le rêve.