En effet, Cet échange auquel ont pris part quelques experts, notamment ceux du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI), était centré sur la question de relance des entreprises industrielles dont la Société textile de Kisangani (Sotexki), un enjeu crucial pour l’économie nationale.
Selon une dépêche du ministère des Finances, la relance de cette société s’articule autour de deux axes, à savoir : l’équipement industriel de Kisangani et de l’Ituri, ainsi que la reprise de la production de coton.
La même source renseigne que sur le plan financier, la première tranche de financement a déjà été versée sous forme de subvention du trésor public. Elle précise qu’actuellement, une évaluation est en cours pour identifier les besoins en vue du décaissement de la deuxième phase.
Le ministre des Finances, Doudou Likunde, a suggéré que le FPI, en tant qu’acteur majeur de la promotion de l’industrie, finance la seconde phase de Sotexki. L’argentier national a proposé un modèle de collaboration, impliquant le Bureau central de coordination (BCECO) comme instrument de coordination et de suivi pour évaluer l’exécution physique du projet.
Le ministre des Finances a également évoqué la nécessité de relancer d’autres sociétés industrielles emblématiques qui ont fait la fierté de l’économie de la République démocratique du Congo, dont Lotokila, Cimaiko et la Miba.
À l’en croire, ces projets de relance industrielle visent à créer des emplois et à construire des infrastructures, redonnant ainsi espoir à la population locale.
Les discussions ont été également portées sur les Zones économiques spéciales (ZES) et la nécessité de prévenir la concurrence déloyale avec les opérateurs économiques.
La rédaction