C’est ce qu’a souligné , un cadre et secrétaire exécutif national chargé de la justice de l’AREP, parti cher au ministre d’État, Guy Loando , Me Leader Kingonzi Joachiem Bin Ali lors de son passage sur les antennes de la RTNC2, au cours de l’émission intitulée Forum des Médias, brisé l’abcès, en appelant les autorités congolaises à porter et hériter l’esprit des pères fondateurs de l’histoire de la RDC afin de permettre au pays de se développer et de se prendre en charge.
Dans son intervention, il a tout d’abord souligné que les imanoïdes restent l’unique blocage à l’indépendance économique de la RDC, où ces impérialistes alimentent la division entre Congolais. Et pour s’en passer, Me Leader Kingonzi Joachiem a invité les autorités congolaises à porter l’esprit des pères fondateurs de la RDC. Une des solutions qui permettront au pays de réorganiser sa gouvernance et son armée, qui défendra la République dans une guerre de résistance.
« Je crois fermement qu’avec cet élan, nous allons dans la logique d’arracher l’indépendance économique. De ce qui précède, nous devons porter l’esprit de Lumumba, Kasa-Vubu, Gizenga parce qu’ils sont les pères fondateurs. Ils se sont battus réellement pour que le Congo sorte de certaines crises. Ils ont fait des démarches pour libérer le Congo, ne fût-ce que politiquement », a-t-il déclaré.
Par la suite, il dit que le Président Tshisekedi se présente en fin stratège comme ses prédécesseurs, mais chacun a sa particularité.
« Moi, je dis toujours que le Président de la République démocratique est un stratège, les gens ne comprennent pas. Il est né d’un politicien et a vécu dans la politique toute sa vie. Il exerce la politique et aujourd’hui, il a les fonctions de la République. Ainsi, de la même manière, il est fin stratège, c’est aussi de la même manière que tous nos anciens présidents ont été de fins stratèges. »
Cependant, Me Leader Kingonzi Joachiem n’a pas manqué de mots pour évoquer les efforts diplomatiques que mène la RDC pour arriver à contrecarrer son agresseur. Il estime que la réussite par la voie diplomatique n’est pas une victoire finale, mais elle reste l’un des éléments constitutifs de la victoire.
Il précise, par ailleurs, que pour sortir vainqueur sur un terrain diplomatique, comme dans un match de football, il faut des joueurs ayant une mentalité de vainqueur, il faut aussi avoir un entraîneur, il faut des préparations et il faut aussi travailler avec des arbitres. Chose qui n’est pas en faveur de la RDC, car le comité international, considéré comme arbitre, collabore avec le Rwanda.
« Nous sommes face à une situation d’agression, le pays est envahi officiellement par l’armée rwandaise et officieusement par les armées imanoïdes. C’est la réalité qui se passe actuellement. Je donne un exemple : le Conseil européen, le Parlement européen ont voté pour sanctionner les agresseurs, mais ces sanctions ne sont que du théâtre vu qu’elles ne sont pas suivies d’actions concrètes », a-t-il lâché, avant toutefois de conclure que cette guerre prendra fin et que les Congolais vont se mettre autour d’une même table pour discuter des pistes de solutions qui permettront au pays de connaître son émergence et son développement.
La rédaction