Qu’on se le dise, depuis sa nomination le 13 juin 2024, le ministre avait pour objectif, dès son entrée en fonction, de faire de son secteur un levier stratégique pour l’économie congolaise.
le ministre des Hydrocarbures Molendo Sakombi s’est engagé dans un chantier de réformes profondes pour redynamiser un secteur pétrolier jugé en panne depuis plusieurs décennies . Les 100 premiers jours de Sakombi ont été marqués par des actions décisives tant au niveau des infrastructures que des processus réglementaires.
Dans son bilan, le ministre des Hydrocarbures a , détaillé les résultats obtenus dans les sous-secteurs en aval et en amont pétrolier, ainsi que les réformes qui l’ont initiées.
Le premier grand chantier de ministre des Hydrocarbures concerne : – De réduire les prix des pétroles à la pompe; – De lutter contre la contrebande des produits pétroliers ; et l’amélioration de la logistique ( marquage moléculaire ) (ndlr)
” Nous avons lancé le programme de marquage moléculaire des produits pétroliers afin de sécuriser nos approvisionnements et réduire les fuites “, a-t-il précisé.
Depuis le mois d’ août, Ce programme, déjà en œuvre dans la zone Sud de la RDC ;
bientôt dans la partie Est du pays.
Le ministre des Hydrocarbures Sakombi a signé d’un protocole d’accord avec une firme indienne pour la construction d’un oléoduc reliant Banana à Kinshasa. “Ce projet offrira un mode de transport optimal pour les produits pétroliers et permettra une réduction drastique des coûts logistiques, tout en évitant les surcharges inutiles “, a -t -il souligné .
Le ministre Sakombi a amélioré l’image de la RDC auprès des investisseurs. « Nous travaillons à rendre le secteur plus attractif pour les Majors pétroliers », a-t-il affirmé.
En ce qui concerne le processus des appels d’offres pour les blocs pétroliers est en cours, avec un dernier dépouillement prévu en octobre.
Une négociation avec une firme cotée AAA+ pour le préfinancement des acquisitions sismiques 3D a aussi été lancée, une condition nécessaire pour attirer des investisseurs de premier plan. L’objectif, rassure-t-il, est de faire des blocs du Graben Albertine, notamment les blocs 1 et 2, des zones d’investissement prioritaires. ” Nous voulons que ces blocs deviennent des moteurs de croissance pour notre pays ” a insisté le ministre des hydrocarbures
– Perenco et la transparence : éclairer les zones d’ombre –
Concernant le contrat avec le groupe Perenco , le ministre a éclairé les zones d’ombre , après plus de 20 ans sans évaluation rigoureuse, le ministre des hydrocarbures a exprimé sa volonté de clarifier les termes de la convention signée avec cette compagnie. « Il est crucial que toute la lumière soit faite sur le nombre exact de barils produits quotidiennement et sur l’achat du gaz de torchage pour la production d’électricité », a-t-il insisté.
Un audit indépendant a été commandé pour certifier les réserves en gaz et évaluer les contrats. Cette démarche, a-t-il martelé, s’inscrit dans une politique de transparence voulue par l’État pour s’assurer que les ressources pétrolières du pays soient exploitées dans l’intérêt de la population. Cependant, pour redresser son secteur, Molendo a également entrepris de réviser les textes réglementaires et de numériser les processus.
Il dit vouloir codifier les activités encore mal encadrées, telles que le soutage pétrolier dans le bassin côtier, qui fonctionnait sans réglementation. D’ailleurs, la numérisation a pris forme avec le lancement de l’application e-Hydro, qui assure la transparence des données pétrolières. « Nous avons également introduit des scellés électroniques pour suivre les camions-citernes et lutter contre la fraude », a-t-il expliqué.
Sur le plan diplomatique, ministre Sakombi a mis en avant l’importance des discussions bilatérales avec l’Angola. Un accord pour la gouvernance de la zone d’intérêt commun entre les deux nations a été finalisé et signé, avec des perspectives prometteuses pour l’approvisionnement en gaz naturel et la lutte contre la contrebande. “ Cette coopération renforcée avec l’Angola ouvre la voie à une meilleure gestion de nos ressources communes ” a fait savoir
Donc, les réformes ambitieuses que le ministre des Hydrocarbures a initié montrent à suffisance sa volonté de transformer un secteur crucial pour l’économie nationale, avec des impacts positifs sur les prix des pétroles à la pompe, l’investissement étranger et la gestion adéquate des ressources.
La rédaction