Ce lundi 7 avril, le député national Émile SUMAÏLI a adressé une question d’actualité au Ministre d’État, Maître Guy LOANDO MBOYO, mettant en cause la gestion de l’aménagement du territoire à Kinshasa, invoquant notamment les alertes émises par la société Mettelsat. Toutefois, cette interpellation, diffusée de manière informelle sur les réseaux sociaux et non transmise par les canaux réglementaires de l’Assemblée nationale, s’apparente davantage à une manœuvre politique qu’à une démarche institutionnelle sérieuse. Plusieurs analystes y voient une tentative délibérée de déstabilisation, orchestrée par des adversaires soucieux d’ébranler la crédibilité de celui qui, aujourd’hui, incarne la réforme structurelle de l’aménagement du territoire en République démocratique du Congo.
Contrairement aux accusations lancées à son encontre, le Ministre d’État, Maître Guy LOANDO MBOYO, a pris les devants dès 2021, en initiant une proposition de loi sur l’aménagement du territoire, aujourd’hui en attente de promulgation. Ce texte constitue un socle juridique indispensable pour structurer l’espace national, encadrer l’urbanisation galopante, et prévenir les catastrophes récurrentes dans les zones vulnérables.
En parallèle, le Schéma d’Orientation Stratégique de l’Agglomération Kinoise (SOSAK), fruit d’un partenariat exemplaire entre la Ville de Kinshasa et le Ministère de l’Aménagement du Territoire, a vu le jour. Il vise une planification urbaine durable, tenant compte des enjeux environnementaux et démographiques pressants. Hélas, l’application de ce plan demeure freinée par l’absence d’une volonté politique forte, le manque de coordination interinstitutionnelle et un déficit notoire de financements adéquats.
Au-delà de ces deux leviers majeurs, d’autres instruments ont été mis en place par le ministère, dans une démarche de rigueur scientifique et de modernisation administrative. Il s’agit notamment des guides méthodologiques destinés aux gouvernements provinciaux et aux entités décentralisées pour l’élaboration des Plans Simples d’Aménagement du Territoire (PSAT), véritables feuilles de route locales pour un développement cohérent et inclusif.
De surcroît, la République Démocratique du Congo a récemment adhéré à l’initiative internationale Group on Earth Observations (GEO), ouvrant ainsi la voie à l’acquisition de données géospatiales fiables et actualisées. Cet engagement témoigne d’une volonté manifeste de fonder la planification territoriale sur des bases scientifiques solides, au service du développement durable.
Il est fondamental de rappeler que le Ministère de l’Aménagement du Territoire, s’il joue un rôle de pilotage stratégique et de coordination technique, ne dispose ni des budgets d’exécution ni de la capacité d’intervention directe sur le terrain. L’aménagement des voiries, la réhabilitation des caniveaux ou encore la lutte contre les inondations relèvent des prérogatives d’autres ministères sectoriels et des entités territoriales décentralisées.
Accuser unilatéralement le Ministre d’État revient donc à ignorer sciemment la complexité de la gouvernance territoriale et à détourner l’opinion publique des véritables responsabilités.
Toutes les initiatives menées par Maître Guy LOANDO MBOYO s’inscrivent dans la vision stratégique du Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui considère l’aménagement du territoire comme un levier majeur du développement national. Planifier, structurer, anticiper : tels sont les mots-clés d’une politique publique orientée vers la résilience et la durabilité.
Les pluies meurtrières qui se sont récemment abattues sur Kinshasa constituent un rappel brutal de l’urgence. Le SOSAK doit être appliqué sans délai. La loi sur l’aménagement du territoire doit être promulguée sans plus attendre. Ce n’est plus une option politique. C’est un impératif national.
Il est grand temps que les drames cessent d’être instrumentalisés à des fins politiciennes. Il est temps que les institutions agissent de concert pour protéger nos populations. Et il est crucial que la vision et les réformes portées par des acteurs engagés, tels que Maître Guy LOANDO MBOYO, soient reconnues et soutenues, plutôt que sacrifiées sur l’autel des agendas partisans.
Legrandpays / Cellcom /Colibripresse
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