En cette journée du 19 mai, où le monde célèbre la Journée mondiale des MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin), le Dr Nathan Mansita Nganga a sensibilisé le public à ces maladies, caractérisées par une inflammation chronique du tube digestif.
Selon ce professionnel de santé, les MICI regroupent des maladies qui provoquent une inflammation durable du tube digestif, notamment de l’intestin. Elles évoluent par poussées (crises) et par phases de rémission.
« Les deux principales formes de MICI sont la maladie de Crohn, qui peut toucher tout le tube digestif, de la bouche à l’anus, et la rectocolite hémorragique (RCH), qui affecte principalement le rectum et le côlon (gros intestin) », a-t-il expliqué.
À l’en croire, bien que les causes exactes de ces maladies ne soient pas totalement connues, plusieurs facteurs sont impliqués, tel que, la prédisposition génétique : certaines personnes ont un terrain héréditaire favorable ; les facteurs environnementaux : alimentation déséquilibrée, tabagisme, pollution ; le dérèglement du système immunitaire : le corps attaque par erreur ses propres tissus intestinaux ainsi que le stress : il ne cause pas directement la maladie, mais peut en aggraver les symptômes.
« Les MICI ne sont généralement pas mortelles si elles sont bien prises en charge. Cependant, en l’absence de traitement ou en cas de complications graves comme une perforation intestinale, un cancer du côlon ou une infection sévère, un risque vital peut survenir. Heureusement, avec un suivi médical régulier, les personnes atteintes peuvent mener une vie longue et active », a rassuré le médecin.
Par ailleurs, il a souligné que, bien qu’il n’existe pas encore de moyen sûr de prévenir l’apparition des MICI, certaines mesures peuvent être adoptées, notamment, en privilégiant une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire, riche en fibres, fruits et légumes ; en évitant le tabac, surtout en cas de maladie de Crohn ; réduire le stress grâce à des techniques de relaxation ou à une activité physique douce ; procéder à un dépistage précoce en cas d’antécédents familiaux et finalement, consulter rapidement en cas de symptômes inhabituels (diarrhées fréquentes, douleurs abdominales, sang dans les selles…).
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