C’est ce qu’a dit le participant, le DG DIMITRIOS KAKISINGI devant le micro le Grand pays.com ce mardi 10 décembre 2024 lors de la deuxième journée des États généraux du portefeuille du panel 1 sur le thème :” Cadre juridique, institutionnelle du portefeuille de l’état”
à Kinshasa .
En effet, le DG DIMITRIOS KAKISINGI et son comité de gestion avaient répondu favorablement à l’appel de chef de l’état à l’effort de guerre d’agression; socomine à lui seule avait mis à la disposition du gouvernement des moyens elephantique pour mettre en état de nuire les agresseurs ( ndlr)
” Lorsque le président de la république avait dit que toutes personnes morales ou physiques de contribuer pour l’effort de guerre, la Somico avait mis à la disposition des moyens considérables qui ont fait que les agresseurs soient mis à déroute et en difficultés ; et que les partenaires internationaux ayant senti celà ; ils sont entrain de venir traiter avec les autorités du pays ” a dit le DG DIMITRIOS.
Parmi les intervenants du panel 1 sur le thème ” le cadre juridique, institutionnelle du portefeuille de l’état
La Professeure Dédé Aliango, intervenante à la 2 ème journée des états généraux du portefeuille sous le thème ” Règles de bonne gouvernance et d’intégrité dans les entreprises du Portefeuille“
“Pour inverser la tendance, nous avons proposé une réflexion sur l’adoption d’une gouvernance inspirée de l’approche du New Public Management (NPM), afin de promouvoir l’éthique, de réduire la corruption et d’améliorer la performance de ces entreprises. Le New Public Management prône la définition des objectifs à partir des problèmes identifiés et priorités; la mobilisation des ressources et leur allocation dans un processus de gestion bien structuré “, a déclaré Dede Aliango,
“ Atteindre des résultats et les mesurer sont désormais les étapes constitutives d’une gestion publique orientée sur la performance. Il faut donc des reformes pour faire entrer les entreprises publiques dans cette logique du New Public Management. ” a-t-elle renchéri.
D’après elle, “plus de 15 ans après, la situation des entreprises publiques congolaises n’a guère évolué, malgré les profondes mutations de leur environnement. ” L’émergence d’un marché hyperconcurrentiel, caractérisé par des consommateurs de plus en plus exigeants, a bouleversé les règles du jeu.
Parallèlement, l’État congolais a placé de grands espoirs dans le développement de ces entreprises pour stimuler l’économie nationale. Cependant, ces entreprises peinent à s’adapter à ces nouveaux défis et connaissent un taux d’échecs élevé »,a expliqué le Pr. Aliango.
En outre , Dede Aliango a recommandé la mise en application de 14 règles de bonne gouvernance devant être axées sur les résultats. Elle a parmi elles énuméré l’obligation d’avoir une vision partagée , socle de la bonne gouvernance, d’avoir des dispositions juridiques et réglementaires , de veiller à la bonne répartition des compétences et à la séparation de pouvoir entre les différentes instances de l’entreprise.
“Il faudrait veiller au recrutement des personnes qualifiées (mandataires et agents) , promouvoir la performance, renforcer le pilotage stratégique; promouvoir les normes éthiques élevées à appliquer par les organes dirigeants notamment le Conseil d’Administration “, a-t-elle aussi énuméré.
” Il importe aussi de surveiller et contrôler les pratiques effectives de l’entreprise en matière de gouvernance et procéder aux changements qui s’imposent et assurer de manière régulière des évaluations “, a insisté la professeure.
Concernant toujours les règles de bonne gouvernance, le Pr. Dede Aliango a martelé sur la nécessité pour les entreprises du Portefeuille, sous la conduite de leur tutelle, d’instaurer un système de #Bonus-Malus # fondée sur les sanctionspositves et negstives selon les niveaux de performance des mandataires.
“Il faut instaurer le # Bonus-malus # C’est à dire, lorsque l’évaluation de la performance est concluante, récompenser le mandataire et le sanctionner dans le cas contraire . Aligner les rémunérations (et avantages) des principaux dirigeants et des administrateurs avec les intérêts à long terme de la société et bien les spécifier. Anticiper et gérer les différents types de risques inhérents au fonctionnement et aux activités de l’entreprise “, a soutenu Aliango, soulignant que la promotion des valeurs telles que l’intégrité, la transparence, la responsabilité, le respect des droits, l’obligation de rendre compte de ses actes, etc doivent être l’apanage des animateurs.
“ Ces règles de bonne gouvernance doivent être axées sur les résultats (performance) et pour se rassurer de l’application de ces différentes règles, il faut avoir des dispositifs juridiques et règlementaires (Charte de bonne gouvernance, contrat de performance, etc.) qui édictent des règles de bonne gouvernance applicable à toutes les parties prenantes ainsi que des mesures d’application qui les sous-tendent “, a-t-elle conclu.
Alpha nyembo