Avec la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du Pays, la violation perpétuelle des droits de l’Homme s’est invitée au rendez-vous dans les Provinces sous occupation Rwandaise.
C’est le cri d’alarme lancé par les ONGs défenseurs des droits de l’Homme du Sud-Kivu.
Le vendredi 13 Juin le Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital KAMERHE a ouvert ses portes aux Représentants de ces ONGs conduits par Jean-Bosco Muhemeri, Président du Conseil d’administration du réseau provincial des ONGs des droits de l’Homme du Sud-Kivu, accompagné à cette rencontre par les dirigeants de la Commission des droit de l’Homme de la Chambre basse du Parlement.
Jean-Bosco Muhemeri a exprimé au Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, l’inquiétude manifestée par les défenseurs des droits de l’Homme depuis l’arrêt du financement des ONGs œuvrant dans la Justice transitionnelle suite à la décision de la nouvelle administration américaine de suspendre toutes les aides au développement.
Après le Rapport Mapping, le monitoring des crimes à travers la Justice transitionnelle s’avère aujourd’hui inexistant depuis l’occupation Rwandaise et l’avènement de la rébellion du M23. Cette situation a provoqué a-t-Il indiqué, la dispersion des moniteurs de ces réseaux mettant un frein à la récolte des données en temps réel sur terrain et aux réseautage.
Le Président du Conseil d’administration du réseau provincial des ONGs des droits de l’Homme du Sud-Kivu, a annoncé que ces ONGs se réorganisent pour reprendre avec la Justice transitionnelle mais sont malheureusement butées aux problèmes de manque financement suite à l’absence d’un appui du Gouvernement pourtant sensé soutenir leur travail à travers le Ministère de tutelle.
Il a demandé et obtenu le soutien du Président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe pour son implication personnelle pour amèner le Gouvernement à accorder plus d’attention à la Justice transitionnelle en finançant les ONGs des droits de l’Homme et d’établissement des faits de crime.
Le Speaker de la Chambre basse du Parlement a sollicité que cette initiative puisse s’étendre également au Nord -Kivu et en Ituri afin que les crimes perpétrés sur les Congolais dans ces deux Provinces soient dénoncés autant que ça c’est fait au Sud-Kivu.
Le Professeur Vital Kamerhe a sugeré à la Commission des droits de l’Homme de l’Assemblée Nationale de travailler en étroite collaboration avec ces ONGs afin d’unir les efforts pour garantir la continuité de la Justice transitionnelle dans les zones occupées.
Legrandpays/Cellule de communication ASSEMBLÉE NATIONALE