Dans son passage dans les antennes de la RTNC2, au magazine Forum des Médias, Me Leader Kingonzi Joachiem Bin Ali, cadre et secrétaire exécutif national en charge de la justice du parti AREP, parti cher au ministre d’Etat, Guy Loando, a dévoilé ce qui emboite le dossier et déballé les stratégies pour la bonne relance de la MIBA tel que souhaité par le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi avec le 50.000.000 USD disponible.
« Au plan de relance de la MIBA, il était prévu que le gouvernement puisse décaisser 70.000.000 de dollars pour pouvoir relancer la MIBA, mais pour l’instant il n’y a que 50.000.000 de dollars qui sont disponibles », a souligné le secrétaire exécutif en charge de la justice du parti AREP, avant d’interpeller de la sorte : « Face à cela, je voudrais interpeller le président de la République ainsi que tous les membres du gouvernement pour que nous puissions réfléchir ensemble ; nous décaissons 70.000.000 pour relancer la MIBA, c’est vrai, pour l’instant 50.000.000 de dollars sont disponibles, est ce qu’on s’est posé la question si la MIBA garde toutes ces concessions minières ? », s’interroge-t-il.
Et il a continué : « Parce que déjà dans les années 1990, la MIBA avait pratiquement perdu près de la moitié de sa production et avec l’avènement de la guerre de 1998, une bonne partie des concessions minières de la MIBA a été attribué à la société Sengamines. D’un côté, si on relance la MIBA, de l’autre côté, il faudrait aussi penser à relancer la société Sengamines, parce que Sengamines avait pris pratiquement plus de 30% des concessions minières de la MIBA. Est-ce que ces deux sociétés travaillent encore dans le cadre des extractions des matières précieuses qui sont les diamants pour que l’Etat récupère les recettes afin de le placer dans d’autres investissements ou pas, parce qu’on risque de penser que les 50.000.000 USD devront seulement servir à la MIBA, alors que certaines concessions ne font plus partie de la MIBA », indique-t-il.
Selon lui, il faudrait alors que l’Etat relance la Sengamines ou qu’on la dissout carrément pour que ses concessions puissent revenir à la MIBA, afin que le gouvernement ait la possibilité de mieux gérer les recettes qui pourraient sortir de la société MIBA.
Dans sa marge, il a condamné le fait de familiariser les biens de l’Etat. « Le second élément, j’aimerais que les fonds alloués par le gouvernement à la MIBA, soient des fonds bien gérer et mieux gérer que par le passé, parce que nous allons constater comme si la MIBA est devenue une société qui n’appartient qu’au congolais d’origine du grand Kasaï », a -il déploré
Et il a ajouté que : « Déjà de par la gestion, depuis les années 90 jusqu’au jour d’aujourd’hui ça ne marche pas. Alors si possibilité y en aura, qu’on essaie un peu de rééquilibrer les choses;
Qu’on trouve des oiseaux rares, même sur cette table, non originaire du grand Kasaï pour que nous puissions également essayer avec les congolais d’autres provinces, pour essayer de rééquilibrer les choses. Dans le temps ancien, le gouverneur pouvait sortir d’autres provinces, pour aller gérer d’autres provinces et s’a produit des bons résultats ; parce que le mal ou le défaut est que, lorsqu’on met un originaire d’une province quelconque, souvent ces originaires confondent la gestion familiale avec la gestion étatique.
La MIBA, est une société qui est à vocation nationale pour produire des recettes, pour permettre au gouvernement de remplir certains de ses fonctions et non que la MIBA demeure une société qui doit nécessairement être géré par des congolais d’origine du grand Kasaï », fait-il remarqué.
D’après lui, on peut essayer avec les congolais d’origine de la grande province du Bandundu, avec les congolais d’origine de la province du Kongo Central. « Parce que, ces deux grandes provinces sont réputées avoir des congolais qui sont capables de bien gérer et qui sont capable de primer des nouvelles visions pour faire promouvoir à bon escient une gestion orthodoxe. Alors, j’aimerais que cela soit proposé… » a chuté Leader Kingonzi.
Legrand pays/ Cellcom