L’ affaire dite de détournement des fonds au Sénat vient de prendre une autre tournure avec l’intervention de l’ancien sénateur José Makila Sumanda.
Dans un message vocal enregistré depuis les Etats unis d’Amérique où il se trouve voici près de trois ans, qui circule en boucle sur les réseaux sociaux, on l’entend défendre l’actuel bureau provisoire du Sénat des accusations de détournement des fonds portés contre ledit bureau.
«laissons le bureau provisoire tranquille, il ne nous doit rien… » dit José Makila à Denis Kambayi, également sénateur de la législature passée comme lui, à qui le message est directement adressé.
Dans la vidéo de plus de cinq minutes, le sénateur honoraire s’en prend plutôt aux membres de l’ancien bureau sortant du Sénat, particulièrement à l’honorable Sanguma T. Mosai président intérimaire de ce bureau que José Makila accuse ensemble avec l’ancienne sénatrice Nathalie Bul’a nsung, questeure intérimaire d’avoir selon lui, détourné les fonds destinés au remboursement des soins médicaux des sénateurs de la législature passée.
En réaction, le camp de l’ancien président intérimaire du bureau du Sénat a rejeté ces accusations venant selon lui, d’une personne qui, indique-t-on, non seulement n’a pas siégé pendant deux ans au Sénat, mais qui ne peut être un modèle en matière de bonne gouvernance.
Sanguma T. Mosai indiquent ses proches, reste serein avec une conscience tranquille en attendant les résultats des enquêtes que mènent à la fois le ministère de la Justice, la Cour des comptes et l’IGF que lui même est allé saisir sur ce dossier, puis que ne reconnaissant pas être l’auteur d’un quelconque détournement comme l’accuse à tort José Makila.
En effet, réagissant aux propos tenus par ce dernier qui, dans son message vocal prétend n’avoir posé aucun acte de megestion ou de détournement partout où il a géré comme mandataire public, gouverneur de province ou ministre, le camp Sanguma lui a rappelé plusieurs actes de megestion tels que : le détournement des salaires des enseignants à l’époque d’avant le démembrement où il fût à la tête de la grande province de l’Equateur.
Acte qui lui a d’ailleurs coûté son poste de gouverneur au profit du sénateur Jean Claude Baende qui a redonné au Grand Equateur sa dignité perdue sous Makila.
L’ on cite également les fonds alloués à l’asphaltage de la voirie urbaine de la ville de Gemena à l’époque où il fût Dg de l’Ovd ainsi que l’échec du projet de modernisation de l’aéroport international de Ndjili et celui de la construction du port en eaux profondes de Banana.
Deux projets indiquent le
camp de l’honorable Sanguma, qui ne se sont arrêtés qu’au niveau des maquettes sous la gestion de José Makila comme ministre des Transports.
Legrandpays
