Ce vendredi 6 juin 2025, à Béatrice hôtel, le Porte-parole de la Chambre basse du Parlement, le professeur Jacques DJOLI, a procédé à la clôture de la première session de l’Académie parlementaire. Une session inscrite dans l’optique de la législation en faveur des droits des communautés autochtones et locales, en matière de biodiversité et de climat en RDC -République démocratique du Congo-.
Dans son mot de clôture, le professeur Jacques DJOLI ESENG’EKELI a commencé tout d’abord par remercier les organisateurs du REPAR, pour la tenue de cette première rencontre de l’Alliance nationale d’appui et de soutien des aires protégées.
“J’ai n’ai pas eu le privilège de suivre tous les exposés. C’est à peine que je viens de flairer le contenu de la problématique de la conservation de la nature de la biodiversité, des climats et autres.
Nous sommes un des rares pays qui a 9 parcs nationaux, 73 aires des domaines protégés.
Je suis le ressortissant d’un village situé sur la rivière Salonga, dans le territoire de Boende, voisin au territoire de Monkoto. Ces questions nous préoccupent depuis plusieurs années. Il ne s’agit pas seulement du conflit faune et eau, mais aussi entre pygmées. Mais lorsque nous creusons les conflits. Il s’agit seulement de la conquête de l’occupation de l’espace. Il y a un couloir vert que nous sommes en train de travailler; ça ira de la province du Kivu jusqu’à l’océan Atlantique. Nous espérons qu’avec ça, nous allons transformer le paradigme de l’Est de notre pays excentré et extravertie vers la partie orientale de l’Afrique, pour le ramener vers la côte occidentale. Au nom du Président VITAL KAMERHE, nous voulons rassurer les membres du REPAR qu’ils auront l’accompagnement du Bureau de l’Assemblée nationale, et la Commission environnement restera une Commission essentielle et existentielle. Nous ne voulons pas être une machine pour ratifier les conventions internationales de manière automatique. Mais, par contre, que ces lois puissent avoir un impact sur la transformation d’une économie verte, à l’occasion de la 65ème anniversaire de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale. Nous sommes à plus de 13℅ de territoires consacrés à la conservation, et ces 13% doivent être saisis comme un outil économique. On ne peut plus parler de la conservation, sans que cette conservation puisse avoir un impact sur la vie des Congolais. Il n’est pas question de nous demander la conservation qui va nous laisser dans le stade primitif, au primaire. Il faut que la conservation se conjugue avec l’économie”, a déclaré le Rapporteur de l’Assemblée nationale.
Mais, bien bien avant, le président du réseau parlementaire pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, Célestin INGELEMBA, a, au nom du REPAR régional et de la RDC, révélé l’importance de cette première session pour les députés nationaux.
“Nous vous remercions pour votre disponibilité. Cette première cérémonie du REPAR marque une ouverture d’information que les députés nationaux vont pouvoir communiquer auprès des communautés locales. La thématique émergente que nous avons au pays est surtout dans le domaine de l’environnement, avec la communauté qui nous a mandatés”, a indiqué Célestin INGELEMBA.
Signalons que cette première session de l’Académie parlementaire avait pour objectif d’outiller les parlementaires sur les accords internationaux relatifs aux droits des peuples autochtones, à la biodiversité, et au climat ratifiés par la RDC.
Outre les députés nationaux, les différentes structures de la société civile et les ONG avaient également pris part à cette première session de l’Académie parlementaire.
Legrandpays/Cellule de Communication/ASSEMBLÉE NATIONALE
