Les naufrages enregistrés ce temps-ci en République Démocratique du Congo, ne laissent nuls congolais insensibles. Le récent naufrage sur le Lac Kivu, a suscité de l’affliction chez Maître Leader KINGONZI JOACHIEM Bin Ali, Cadre et Secrétaire Exécutif National à la Justice du parti AREP, parti cher au ministre d`État, Guy Loando Mboyo. Lors de sa récente intervention sur les antennes de la RTNC2, au fameux magazine FORUM DES MEDIAS, il a présenté deux propositions qui selon lui vont efficacement lutter contre les multiples naufrages sur les eaux congolais.
S’appesantissant sur le récent naufrage sur le Lac Kivu, il a interpellé les autorités du pays de la sorte : « C’est une occasion pour nous d’interpeller les dirigeants de la république, afin d’inviter toutes les autorités qui œuvres dans le domaine fluvial ; par cette même occasion, le ministre ayant dans ses attributions le transport, doit nécessairement procéder aux sanctions contre toutes ces autorités. », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « Oui, des mesures ont été prises, mais il faudrait que ces sanctions soient exemplaires et qu’au besoin, qu’on puisse attrait toutes personnes qui seraient impliquées dans tous ces cas de naufrages, parce qu’il y a eu non seulement au Kivu, mais dans le Mai-Ndombe, à l’Équateur et ici à Kinshasa. Il faudrait vraiment qu’on puisse sanctionner ces personnes. », a-t-il souligné.
Par ailleurs, sur la question de savoir ce qui est à la base du nombre des morts qui ne concorde pas avec le nombre des personnes enregistrées pour un voyage fluvial, il a dénoté ceci : « généralement, les gens n’ont pas le sens de respecter le règlement, ni encore la loi. Si déjà sur le transport terrestre, un véhicule qui est censé transporter quatre, cinq personnes, il y a un surnombre, cela aussi arrive sur l’espace fluvial. », a-t-il précisé.
Selon lui, seule la rigueur et des sanctions réglementeront le secteur fluvial. « Il convient pour les commissaires fluviaux, les personnes qui sont censées règlementé le secteur de transport fluvial puissent un peu accentuées de la rigueur et apporter des sanctions à l’égard des propriétaires des unités fluviales et si ces propriétaires ne sont pas en mesure de respecter le nombre que l’État est en train d’imposer, il faudrait mieux qu’on puisse leur sanctionner et qu’on vérifie à chaque fois les qualités de chaque unité fluviale censée flotter sur le Fleuve Congo, si c’est capable de recevoir le nombre des passagers selon les normes voulues par l’État et si ce n’est pas le cas, il faudrait que des sanctions puissent suivre, parce que, si on ne sanctionne pas, nous finirons toujours par compté des nombres des morts et ça ne sera pas une bonne chose. », a-t-il renchérit.
IM
La rédaction