C’est ce qu’a annoncé ce jeudi 18 juillet 2024 le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, au cours du briefing du Gouvernement axé sur les priorités en matière de desserte en eau et en électricité.
« Le secteur de l’électricité en RDC est en train de se développer, si on doit rentrer sur l’état des lieux aujourd’hui, c’est pratiquement 2800 mégawatt de capacité. Il y a des lacunes dans le domaine de la planification ; il nous faut des outils de travail, notamment la politique sectorielle qui doit être définie », a déclaré Teddy Lwamba Muba
« Ce secteur que nous pilotons par la confiance du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, nous le planifions selon le plan du gouvernement », a indiqué le ministre. Et en poursuivant : « ce programme est focalisé en quatre axes dont la fiabilisation du secteur de l’électricité et le secteur de l’eau qui est l’un des premiers objectifs, la revitalisation de la croissance économique en partant du secteur de l’électricité et le plus essentiel, c’est l’investissement dans le secteur de l’eau et de l’électricité ».
Selon Teddy Lwamba, son ministère travaille pour se doter des documents de planification pour pouvoir avancer dans le travail. « En 2024, le taux de desserte en eau potable en République démocratique du Congo s’élève à 34% et 19 % en électricité. Le Gouvernement, par la politique mise en œuvre par le ministère des Ressources hydrauliques et électricité, s’engage à mettre des moyens pour réussir à doubler ce taux en cinq ans », a-t-il martelé.
Avoir une stratégie agressive
« Aujourd’hui, nous avons une balance déficitaire de l’électricité, nous devons avoir une stratégie agressive. Le secteur industriel, dont le secteur minier consomme 1400 mégawatt et cela permet au secteur industriel de tourner », a enchaîné Teddy Lwamba. Et il a ajouté : « le secteur de l’eau dépend de l’électricité, en général, il faudra autonomiser les sites prioritaires de production d’eau. 80 % de l’eau traitée, c’est l’eau de surface et une vingtaine vient de l’eau souterraine, donc des forages ». Le ministre des Ressources hydrauliques et Électricité a préconisé des mesures comme le centre de captage d’eau où des nouveaux sites doivent être trouvés, les identifier, les sécuriser pour éviter la pollution.
La rédaction